Chronologie: Concile de Paris 1811

Voici votre chronologie en 35 dates

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Un Décret destine à la résidence du pape le palais de l'archevêché à Paris.(France)(S)

Napoléon s'emporte contre l'abbé d'Astros, le fait arrêter et perquisitionner chez lui ; on y découvre le bref du 5 novembre et d'Astros avoue l'avoir communiqué au ministre Portalis.(France)(S)

Napoléon reproche avec emportement à Portalis, dans la séance du conseil d'État, de n'avoir pas divulgué à l'autorité la connaissance qu'il avait eu par l'abbé d'Astros du 2e bref du pape Pie VII contre la nomination de Maury comme archevêque de Paris.(France)

Napoléon accuse publiquement Portalis de trahison et le démet de toutes ses fonctions (Conseil d'Etat) et l'exile à 40 lieues de Paris.(France)(S)

Napoléon réunit à Paris une seconde commission ecclésiastique pour préparer un Concile de l'épiscopat de l'Empire.(France)(S)

L'Abbé Émery défend vigoureusement les droits du pape en présence de Napoléon à la commission ecclésiastique ; ses confrères tentent de l'en excuser, mais Napoléon répond : "Je ne suis pas irrité contre lui. Il a parlé comme un homme qui sait et possède son sujet. C'est ainsi que j'aime qu'on me parle.".(France)(S)

Napoléon convoque les évêques de l'Empire à Notre-Dame de Paris pour un Concile national (France et Italie).(France)(S)

Les évêques Barrai, Duvoisin et Mannay sont mandatés par Napoléon et la commission ecclésiastique pour aller négocier avec Pie VII à Savone.(France)(S)

Les 3 évêques envoyés par Napléon à Savone impressionnent Pie VII en lui remettant les suppliques de nombreux évêques désireux de voir le Gvt des diocèses français reprendre un cours normal.(Italie)(S)

Le pape Pie VII indique à la commission ecclésiastique envoyée par Napoléon qu'il est prêt à un compromis, puis revient sur sa décision aussitôt les évêques partis.(Italie)

Le Concile national de Paris ouvre avec 95 évêques, présidé par Fesch, à Notre-Dame. Ils jurent fidélité au pape Pie VII mais critiquent sa politique. Napoléon traite Fesch de traître.(France)

Le député Bigot fait lire au Concile un message maladroit et brutalement antipapal qui prétend dicter aux Pères les décisions qu'ils doivent adopter.(France)(S)

Napoléon menace le pape Pie VII d'une déposition. Quelques évêques persuadent le Concile de demander la mise en liberté de Pie VII ; le cardinal Fesch obtient l'ajournement de la démarche.(France)(S)

Napoléon apostrophe les évêques venus le saluer à St-Cloud : "C'est à vous de voir si vous voulez être des princes de l'Église ou si vous n'en serez que les bedeaux".(France)(S)

12 évêques (dont Fesch) écrivent à Napoléon qu'il faut conférer avec le pape Pie VII sur la situation de l'Eglise en France.(France)

Fesch soumet le texte des évêques (demandant discussions avec Pie VII) à Napoléon qui se met en colère.(France)

Le Concile de Paris achève son rapport final : il ne peut rien décréter sans l'adhésion écrite du pape Pie VII. Un décret déclare le Concile dissous.(France)

Napoléon fait arrêter 3 évêques qui sont les principaux opposants à ses décisions sur l'église gallicane. Ils sont mis en prison à Vincennes.(France)

Napoléon imagine un biais pour sortir de l'impasse conciliaire : faire signer séparément à chacun des évêques, intimidés, un décret sur l'institution des évêques qui donne le droit au métropolitain d'en instituer au nom du pape.(France)(S)

Le député Bigot a obtenu 57 signatures individuelles d'évêques.(France)(S)

Napoléon veut imposer à Mgr Fesch le texte qu'il devra voter sur l'église gallicane. Fesch résiste.(France)

Fesch écrit à Napoléon une lettre blâmant les moyens qu'il prend pour décider les affaires de l'Eglise.(France)

Le Concile de Paris rouvre.(France)

Le ministre Bigot a obtenu 85 signatures d'évêques acceptant le principe d'une investiture par les synodes et le métropolitain.(France)(S)

Le Concile national adopte en séance plénière l' "amendement à apporter au Concordat (décret sur l'institution canonique) en stipulant la nécessaire approbation du pape.(France)(S)

Napoléon envoie à Savone une délégation de 8 d'évêques pour obtenir l'approbation du pape Pie VII sur les décrets conciliaires.(France)(S)

Le pape Pie VII accorde un bref à la délégation des évêques ; sans avaliser les décrets du Concile, il les reprend à son compte, avec des adjonctions insistant sur son autorité.(Italie)

En l'absence de Napoléon, le ministre du Culte Bigot annonce aux évêques que tout est arrangé avec le pape.(France)(S)

D'Utrecht, Napoléon écrit au ministre du Culte Bigot qu'il ne croira à aucun accommodement réel avec le pape tant que Pie VII n'aura pas institué les 27 évêques nommés.(Pays-Bas)(S)

Un décret de Napoléon supprime la Sté de St-Sulpice, avec interdiction aux évêques de les employer.(Pays-Bas)

Napoléon décide de congédier le Concile national, qui n'avait eu aucune activité depuis le 5 août, et de renvoyer les Pères à leurs diocèses.(France)(S)

Napoléon dissout la Cie de St-Sulpice, trop fidèle à Pie VII selon lui, et interdit aux évêques d'employer des sulpiciens dans leurs séminaires.(France)(S)

Une décret sur le régime de l'Université impériale accorde au clergé un petit séminaire dans chaque Dpt, accessible à tous les enfants.(France)(S)

Le pape Pie VII refuse d'investir les évêques des États pontificaux annexés à l'Empire.(Italie)

Le ministre des Cultes Bigot fait savoir à Pie VII que Napoléon ne peut se contenter de son bref du 20 septembre.(France)(S)

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